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Aux Cr​é​puscules

by IMPERIAL

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1.
Mes yeux affrontent la lumière noire D’un miroir, d’une ombre, d’un regard Coquetteries grandissantes au fur et à mesure Un pas en avant vers la beauté pure Une saisissante envie de briller comme un rubis Oubliant tous ces yeux remplis de jalousie Au diable la fortune quand on vie dans l’espoir Chaque individu a dans la vie son heure de gloire J’ai trouvé la phrase Définissant l’extase Elle s’écrit en trois mots : Je suis beau… Je rêve d’une salle tapissée de miroirs Inondant les murs de mon regard Un troublant sentiment, des flots d’allégresse En contemplant mon visage dans toute la pièce Esquissant un mauvais sourire au temps qui passe Il faut bien que la jeunesse se fasse Il n’y a que la flatterie qui rassure Elle embellit, elle rajeunit et panse les blessures J’ai trouvé la phrase Définissant l’extase Elle s’écrit en trois mots : Je suis beau…
2.
Voué aux crépuscules Des visages sans image Pour passer le temps Pour tuer l’instant Me chassant moi-même De la vie et de la nuit Laissant tout derrière moi Pour regarder l’eau trouble “Marions-nous dès maintenant Marions-nous jeune fille Le retour à la vie Va m’arracher à toi” Je ne suis pas seul à savoir Il y a les visages sans image Ils sont voués aux crépuscules Vers lesquels je m’abandonne Partir sans bagages Vers de nouveaux visages Vers de nouveaux rivages Vers un monde inconnu A qui vais-je parler ? Et ce que je te connais ? T’ai-je déjà rencontré ? Pourquoi me reconnais-tu ? Voué aux crépuscules Des visages sans image Emporté par la nuit N’emportant que mon âme Il y a tant de vies Qui resteront inachevées Il y a tant de visages Que j’n'ai jamais reconnu
3.
La société t’emmène et te malmène Alors libère ta haine avant qu’elle ne te prenne Mais surtout écoute moi et ne baisse pas les bras Ou bien tu finiras comme ces gens là Qui les ont trop baissés et n’ont pas su lutter Ils se sont laissés noyer, la société s’en est accaparée Mais regarde les, ils sont de leur côté Veux-tu finir comme eux ? Veux-tu baisser les yeux ? Devant l’orgueil, le mépris Le mensonge et le profit Je sais que t’es pas con Mets-toi ça dans le teston Tout ça n’est pas très net, il faut que ça pète Alors viens avec moi, ne reste pas là Ne regarde pas derrière mais devant toi Il y a des gens couchés par terre qui crèvent de froid Regarde les encore et pense à tous ces porcs La mort est dehors car c’est eux les plus forts Veux tu finir comme tous ces pauvres malheureux ? Alors regarde ceux qui te gouvernent droit dans les yeux Mais qu’ont ils fait de toi ? Je ne te reconnais pas Mais qu’as tu fait de toi ? Lève toi et bat toi Si tu doutes de toi Surtout ne leur montre pas Moi ils ne m’auront pas Car je ne crois qu’en ce que je vois Tu peux y arriver C’est pas facile je sais On les a trop laissés sans cesse nous rabaisser Mais si t’arrives à faire ça Crois-moi, tu seras le roi L’avenir est à toi Ne te sous estimes pas Mais fais le maintenant Pendant qu’il est encore temps Donne le coup de grâce Avant de boire la tasse Montre ton regard A tous ces bâtards Il n’est pas trop tard Pour cracher sur leur costard Alors émerge un peu du monde des perdants Pour rejoindre enfin celui des battants Mais fais le maintenant Pendant qu’il est encore temps Donne le coup de grâce Avant de boire la tasse La société t’emmène et te malmène Alors libère ta haine avant qu’elle ne te prenne Mais surtout écoute moi et ne baisse pas les bras Ou bien tu finiras comme ces gens là Qui les ont trop baissés et n’ont pas su lutter Ils se sont laissés noyer, la société s’en est accaparée Mais regarde les, ils sont de leur coté Veux-tu finir comme eux ? Veux-tu baisser les yeux ? Mais qu’ont ils fait de toi Je ne te reconnais pas Mais putain regarde toi Lève toi et bat toi Si t’as pas confiance en toi Surtout ne les écoutes pas Moi, ils ne m’auront pas Car je n’ai foi qu’en moi Devant l’orgueil, le mépris… MONTRE TON REGARD ! Le mensonge et le profit… MONTRE TON REGARD ! A tous ces bâtards… MONTRE TON REGARD ! Il n’est pas trop tard… MONTRE TON REGARD ! …MONTRE TON REGARD ! …MONTRE TON REGARD ! …MONTRE TON REGARD ! …MONTRE TON REGARD !
4.
Orage Final 04:37
Le ciel se vide de sa lumière Etouffé par de sombres nuages Le premier coup de tonnerre Vient annoncer un mauvais présage Le ciel se vide de sa colère Etouffé par la pluie qui tombe Le ciel montre son premier éclair La foudre est lâchée comme une bombe Le ciel se vide de ses larmes Jusqu’à faire déborder les rivières La nature peu à peu se désarme Et prend des airs de cimetière Le ciel se vide de son air toxique Détruisant lentement l’atmosphère La terre est dans un état critique Dissoute par l’orage nucléaire L’air devient étouffant Sous cette pluie battante L’air devient suffocant Sous cette pluie d’amiante La pluie devient acide Ma peau commence à brûler Et mes poumons s’oxydent Les gens commencent à hurler La terre fermente Sous une épaisse fumée Son agonie est lente Elle est déjà condamnée Je vomis mes entrailles Spasmes et suffocation La terre fête ses funérailles En phase de mutation Il n’y a pas de refuge Pour éviter ce déluge Les murs des maisons Sont remplis de radiations Le souffle coupé Je ne peux plus avancer Mon corps s’est écroulé Sur un sol coagulé Chaleur Moiteur Odeurs Douleurs Contamination Infection Convulsions Lamentations La mort est paresseuse Décomposition lucide Infection des muqueuses Et saignements putrides Mon corps est mort La pluie m’a fini Sous cette odeur de chlore Le ciel a vomi Le ciel a calmé ses nerfs Il a fini de sangloter La terre n’a plus de frontières L’humanité peut recommencer
5.
Un Adieu 03:34
C’est la mort qui décide La vie qui me guide La mort est autour de moi La vie ne la voit pas Et la peur qui est là Qui vit en moi C’est la mort qui naît La vie qui se tait Et la mort qui est là Qui n’attend plus que moi Et la vie m’a quitté La peur l’a terrassée Cette vie qui me rejette Vers une mort que j’accepte Cette vie m’a fait souffrir A présent je dois partir Un cœur ne brûle que quand il pleure C’est la vie qui veut ça Car la peur est là Une âme n’est pure que quand elle meurt C’est la mort qui veut ça Et la vie s’en va C’est la mort qui m’appelle Qui m’a pris sous son aile C’est une vie nouvelle Qui n’est pas si cruelle Je ne suis pas à pleurer Je ne suis pas à blâmer Je suis à pardonner La mort l’a déjà fait Un cœur ne brûle que quand il pleure C’est la vie qui veut ça Car la peur est là Une âme n’est pure que quand elle meurt C’est la mort qui veut ça Et la vie s’en va
6.
Des pèlerins aux mille questions Ils ont eu Jésus sur une croix de bois Moi je subis leurs regards Vaillants et pourtant si infidèles La femme n’est que la femelle de l’homme Ses idées sont punies par le bûché Déjà souillée dans son amour propre Par des mains vouées au Christ Pardon mon père car j’ai péché Je me suis laissée un peu abuser Par les langues de tes apôtres Des langues qui m’ont baptisé Les flammes sécheront leur salive Même si ma peau est déjà empoisonnée Pudiquement elles cacheront ma nudité Elles cacheront ma haine envers eux Dieu créa la femme pour qu’elle soit brûlée Dieu créa la femme pour qu’elle soit souillée Dieu créa la femme pour la voir pleurer Dieu créa la femme pour la voir fanée
7.
Vermin 03:33
8.
Tous ensevelis sous des cheveux de paille brûlée Ondulants comme pour masquer leurs cruautés Achevant une marche longue comme l’éternité Ils sont les cavaliers venants des abîmes oubliés La lune éblouit le ciel de son rouge sang Le bruit de leurs pas s’estompe par le souffle du vent Cachés derrière leurs ombres effacées par le temps Personne ne les entend, personne ne les attend Ils franchissent les dunes Couvertes de brume Cette nuit la lune les exhume Les hommes au cœur pur ont caché leur présence La sagesse a laissé place à la négligence Les saintes écritures nient leur existence Un passé douloureux terni de souffrances Ils cherchent à oublier les récits de leurs ancêtres Ils n’ont foi qu’aux paroles déversées par leurs prêtres Ignorant que la mort rôde en bas de leur fenêtre Ignorant ce que la lune rouge a fait renaître Ils ont passé les dunes Couvertes de brume La lune dessine leurs ombres sur le bitume La lune éblouit les murs de son rouge sang Personne ne les attend, ils arrivent maintenant Cachés derrière leurs ombres effacées par le temps Personne ne les entend, mais ils sont là pourtant Ils contemplent dans le ciel une dernière fois leur bannière Avant de mener le combat dans la poussière Les hommes au cœur pur ont lâché leurs chiens de guerre Leurs femmes se noient dans des flots d’inutiles prières Ils marchent sur le bitume Où la ville se consume Tandis que la lune S’épaissit dans la brume Les cavaliers des abîmes resurgissent de l’oubli La lune les a perverti pour un combat sans merci Cette nuit la ville des hommes au cœur pur est ensevelie Cette nuit la lune rouge les a tous punis Les cavaliers repartent sur leurs montures affaiblies Laissant derrière eux lamentations et cris Ils retournent maintenant dans les abîmes de l’oubli La lune rassasiée de sang leur accorde le répit Ils franchissent la brume Sans la moindre amertume La lune se couche derrière les dunes
9.
Il y a du sang sur les murs Il est mort sous la torture A la suite de ses blessures Retrouvé dans les ordures De grands esprits se sont réincarnés Dans la peau de tueurs acharnés Psychopathes, violeurs, détraqués Ils n’ont jamais cessé d’exister Cavaliers et grands combattants Resurgissent du monde des vivants Pour que toujours coule le sang Pour régner jusqu’à la fin des temps La lune a choisi ses proies Souvent des êtres de bonne foi Elle modifie leurs chakras Et la couleur de leur aura Une lueur rouge a pénétré Dans le hall d’une entrée délabrée D’un bâtiment de cité dévastée Un jeune s’est fait buter Violé, tabassé, torturé Eventré, égorgé, empalé Amputé, mutilé, massacré Un conseil, bouge Dans le ciel la lune est rouge La lune préserve la descendance Des dignes héritiers de la violence Tout le monde peu tenter sa chance Devant un être sans défense Pulsions insoupçonnées Violence incontrôlée Pulsations accélérées Quelqu’un va basculer Nerfs de câble en acier Force décuplée Prêt à tout ébranler Pour être soulagé Il y a du sang sur les murs Il est mort sous la torture A la suite de ses blessures Retrouvé dans les ordures De grands esprits se sont réincarnés Dans la peau de tueurs acharnés Psychopathes, violeurs, détraqués Ils n’ont jamais cessé d’exister Violé, tabassé, torturé Eventré, égorgé, empalé Amputé, mutilé, massacré Un conseil, bouge Dans le ciel la lune est rouge
10.
Imperial 02:49
Bienvenue dans mon empire imperial Bercé par la haine, l’emprise est totale Dans un tourbillon de sodomie cérébrale Tu verras si ce n’est pas phénoménal Bienvenue à toi frère de metal Toi qui crois à l’empire imperial Toi qui comprends notre violence musicale Toi qui nourris ton instinct bestial Imperial sortira de sa pierre tombale Et ce jour là te sera fatal Toi qui crache sur ma libération verbale Enfonce-toi la tête dans ton trou de balle L’empire imperial célèbre le metal En vénérant sa forme la plus brutale En chassant nos haines de notre mental En les exprimant dans notre langue natale Bienvenue dans l’empire imperial Bercé par la haine, l’emprise est totale Plongé dans un tourbillon infernal Tu vas subir un préjudice moral Bienvenue à toi frère de metal Ta présence ici est capitale Ton existence est primordiale Ton soutien sera pour nous toujours vital Imperial n’est pas une coutume locale Ici la religion est illégale Et toute forme politique nous est égale Ici pas de place pour ces chacals L’empire imperial va s’imposer Et va tenter de tout faire sauter Pour cela j’appelle tous les névrosés A bien vouloir combattre à nos côtés Notre seule arme est le metal Pour mener ce combat de façon radicale Nous n’avons pas besoin de gilet pare-balles Imperial est robuste et colossal
11.
On est les thrasheurs de la plage Metal, sable et coquillages On a sortit serviette et maillot Du Metal à fond dans l’auto Ils ont dit “bonne est la météo” Y a les tchotches qui font du mono Les touristes se font griller la peau 40 degrés au-dessus de zéro On écoute du Metal Au rythme des cigales Les thrasheurs de Marseille Pas pareil Le matin, pointage à l’ASSEDIC A midi, prépare le pique-nique Le poste à cassettes pour la ziq Pour se caler dans la crique Thrasheurs immatriculés 13 Le soir allument quelques braises Pour faire griller les merguez Des joints et un pack de 16′ Avant de conclure, sachez C’est pas comme ça toute l’année L’hiver, ici, on se fait chier On ressort le perf’ clouté On écoute du Metal Au rythme des cigales Les thrasheurs de Marseille Pas pareil

about

First Imperial album released on CD & LP in February 1998 by Osmose Productions.

credits

released February 8, 1998

Produced by Imperial. Recorded in October 1997. Mixed by Thierry Lalain.

Qojau : Guitars
Skrow : Vocal / bass

Artwork by André Reina.

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about

IMPERIAL Marseille, France

IMPERIAL is a french Extreme Metal band formed in 1992 by Qojau & Skrow.

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